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2 novembre 2020

Littérature Nouvelles Audio Vidéo

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Commentaires
A
<<Une vie<<
P
Qui oserait dire ici que la littérature ne l’aide pas à vivre ? C’est plutôt sur sa transmission que l’on pourrait s’opposer. Le pamphlet de Tzvetan Todorov La littérature en péril (95 pages, 12 euros, Flammarion) tombe à pic pour qui veut en découdre. Car c’est plus qu’un cri d’amour pour les livres, leur empire, leurs vertus et leurs bienfaits. Il s’agit avant tout d’alerter, d’alarmer et de sonner le tocsin de toutes les sorbonnes pour empêcher l’enseignement de la littérature au lycée de couler corps et bien sous la tyrannie du post-structuralisme ou de ce qu’il en reste. Réhabiliter la transmission des Lettres, c’est encore possible puisque les historiens l’ont fait pour leur discipline, renouant il y a une vingtaine d’années avec l’histoire-bataille, ses dates et ses grands hommes sans renoncer pour autant à l’influence du cours du prix du blé dans la Sarthe au XVème siècle. Ce que déplore Todorov ? Que l’école n’enseigne pas les oeuvres mais le discours critique sur les oeuvres… que les maîtres se consacrent davantage à faire connaître le sous-texte de la littérature plutôt que la littérature… que la jeune littérature d’aujourd’hui ne parle que d’elle-même au détriment d’une représentation du monde… que les écrivains français se focalisent sur le formalisme, le nihilisme (dénoncé par Nancy Huston) enfin sur le solipsisme et sa variante autofictionnelle qui s’épuisent dans la vaine contemplation de leur moi…et que les professeurs se servent des grands textes au lieu de les servir afin d’illustrer l’une de ces trois tendances… <br /> <br /> C’est un parti pris, et on ne saurait le lui reprocher, l’auteur ne cite que des classiques (Boileau, Nicolas de Cues, John Stuart Mill, Nietzsche) à l’exclusion de tout auteur contemporain ; pas un d’entre eux n’est nommé, ce qui confère à ses vues davantage de hauteur et l’éloigne du bruit. Todorov tient que la littérature est irremplaçable en ce qu’elle est la seule à faire entendre “les vérités désagréables”, hors des préceptes et par-delà les censures. Il plaide pour une réhabilitation de la littérature au sein des humanités, corpus commun à tous les lycéens, seul moyen de la rendre à sa portée universelle à travers “une communication inépuisable.”<br /> <br /> http://passouline.blog.lemonde.fr/
S
Voici le titre d’un article du Nouvel Observateur du 30 novembre. Ça fait étrangement penser à ma dernière note… et non, promis, je n’avais pas vu le Nouvel Obs quand j’ai écrit ces lignes. <br /> <br /> Mais, en le lisant, j’ai souligné deux extraits que j’ai envie de partager avec vous:<br /> <br /> Alberto Manguel dit: Les livres d’une bibliothèque composent un portrait intellectuel et sentimental de soi-même.<br /> <br /> Il dit aussi: Je cite volontiers le cas d’un écrivain français, Joseph Joubert, qui ne gardait dans sa bibliothèque que les livres qu’il aimait. Il arrachait même, dans ses ouvrages préférés, les pages les moins bonnes et les jetait au feu.<br /> <br /> C’est vrai que l’organisation de la bibliothèque, surtout quand le nombre de livres commence à être important, c’est toute une affaire. On range ses livres comment ? Par date de lecture, donc selon la chronologie de leur entrée dans mon univers ? Selon l’ordre alphabétique des auteurs ? Selon l’ordre alphabétique par maison d’édition ?<br /> <br /> En ce qui me concerne, pour le moment, mes livres sont rangés en deux classements différents. Il y a un meuble qui me vient de ma grand-mère, c’est en fait le haut d’un vaisselier, dont les portes vitrées ont malheureusement été perdues. Il me sert uniquement à ranger mes livres « de développement personnel » et j’en ai un wagon…<br /> <br /> Sur toute une paroi de mon atelier sont rangés, d’un côté de la porte, les livres d’art et les livres de cuisine et de jardinage… et de l’autre côté de la porte, les romans et bd’s. J’ai fait cette année un rangement par maison d’édition en faisant une liste sur mon pc de tous mes livres. Mais je dois dire que ce rangement n’est pas génial. Avant, c’était rangé par ordre alphabétique des auteurs et je m’y retrouvais mieux… De toutes façons, ce n’est jamais fini… il suffit d’acheter quelques livres et il faut leur trouver une place. Le rangement chronologique n’est pas le plus idiot finalement…<br /> <br /> Je continue à lire tous les soirs, au lit, «Le Monde selon Garp» de John Irving. Hier soir, j’ai souligné ceci pour mon blog, page 110 :<br /> <br /> – Où est-ce que tu m’emmènes ?<br /> <br /> – Ha ! C’est toi qui m’emmènes, moi. Tout ce que moi je fais, c’est te montrer le chemin…<br /> <br /> <br /> http://anli.vox.com/library/post/ma-biblioth%C3%A8que-cest-moi.html<br />
D
Le roman de Jonathan, Littell, Les Bienveillantes ,est en tête des ventes . A la mi-novembre, l’ouvrage s’est déjà vendu à plus de deux cent cinquante mille exemplaires.<br /> Mais pourquoi un tel succés?intérêt pour la seconde guerre mondiale? non plutôt un regain d'intérêt pour les livres consacrés aux criminels nazis.Car le livre décrit l'itinéraire d'un SS.<br /> Le journaliste Philippe Lancon(dans Libération du 10/11/2006) écrit "la foule a faim. Pour 25 euros, le buffet aux horreurs lui est ouvert. Comme au Club Méditerranée, il est illimité. Désormais, comprendre c'est manger."<br /> Pour moi la lecteur du livre est trés decevante, voir nauséause.Le monologue d'un bourreau SS pendant 900 pages, sans recul, Littell prends le risque que le lecteur s'identifie au narrateur.L'empathie possible du lecteur envers le personnage du livre est malsaine, voir dangeureuse. <br /> A la fin de la lecture du livre, Littell donne l'impression de dire entre les lignes que le narrateur, est un homme comme les autres et que tout le monde peut devenir un bourreau.<br /> Au final j'ai eu le sentiment que Littell, volontairement ou non?,relativise les crimes nazis.<br /> Un grand buzz pour un livre, qui ne le mérite pas.<br /> <br /> Si je devais retenir les ouvrages que j'ai pu lire sur la Shoah et qui m'a fait rencontrer des auteurs dotés d'une réelle reflexion sur la barbarie et la banalité du mal, je conseillerais sans hésiter:<br /> <br /> Primo Levi ("Si c'était un homme" où Primo Levi décrit son expérience personnelle de la déportation), <br /> Robert Merle avec "La mort est mon métier", (qui est une biographie romancée du commandant d'Auschwist, Rudolf Hoss),l'auteur s'est appuyé sur les témoignages directs de Rudolf Höss, écrits en prison à la suite de son procès, ainsi que sur les comptes rendus du procés de Nuremberg.) deux véritables chefs d'oeuvres qui arrivent à relater l'insoutenable.<br /> Robert Antelme (poéte et resistant français), aprés avoir connu la déportation, Il publie en 1947,"L'espéce humaine" l'un des plus grand livres sur les camps de concentration.<br /> Beaucoup de ces livres sur la Shoah publiaient quelques années aprés 1945, ont été quasiment ignorés par le public, qui vous oublier toutes les horreurs de la guerre, il faudra attendre pratiquement la fin des années 70 pour que ces oeuvres retrouvent leurs vraies places, comme le livre de Primo Levi, "Si c'était un homme", un chef d'oeuvre.<br /> <br /> in<br /> http://djamel.vox.com/library/post/littel-les-bienveillantes-un-livre-decevant.html
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